Ici, habituellement, lorsque je vous parle d’un ouvrage, il s’agit d’un livre – recueil poétique, roman, nouvelles, essai, BD ou autre, mais d’un livre. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler musique.
Je suis loin d’être experte dans ce domaine, mais il ne se passe pas une journée sans que j’écoute de la musique : jazz, soul, rap, R’n’B, variété française, rythmes traditionnels, chanson à texte, world music, musique classique, compositions modernes, expérimentales et toutes sortes de sons inclassables ! De temps à autre, je vous en donne un petit aperçu en vous indiquant, dans mes notes de blog, la bande sonore d’un moment de création.
Je disais donc que je ne suis pas experte et que mon avis n’est que celui d’une petite papillonne sensible non seulement aux mots, à leurs sens, aux sens, mais aussi aux sons et à leurs harmonies. Je viens partager avec vous un de mes derniers coups de coeur. Pourquoi celui-là et pas un autre ? Parce que c’est de la musique qui fait du bien. A l’âme. Et à l’esprit. Je la qualifierais presque de guérisseuse, de soul healer ou de soul lover. C’est un baume. Et le « pharmacien » qui est à l’origine de la recette se nomme David Atria. Il a trois opus à son actif :
Continuum Présence est le premier et, pour ma part, mon préféré.
Ces compositions parlent directement à mon âme et l’apaisent, la caressent, la mettent en lévitation. Cette « présence continue », qui n’a pas réellement d’alpha ni d’omega, j’aime justement l’écouter en boucle. Impossible de s’en lasser !
Cet album, c’est la contemplation et la méditation faites musique. Beauté pure. Pure beauté. Presque une prière, un encens qui monte vers les cieux.
Vous pouvez en consulter le livret ici et écouter l’album là.
Via Tertia me touche bien moins, mais n’en est pas moins une belle réalisation. Et il comporte deux compositions qui m’ébranlent : Infantia me met en apesanteur, et Vole me plonge dans un état d’euphorie silencieuse, de délice et de douceur. Un rêve.
Vous pouvez consulter le livret ici et écouter l’album là.
Avec Music for imaginary scenes, on passe dans une autre dimension. C’est un album très surprenant, après l’écoute des deux premiers. Celui-ci me parle différemment, mais il me parle, directement au corps cette fois. Il fait en effet défiler des films derrière mes rétines et me met en état de tension, mon pouls s’accélère et l’écoute me laisse à bout de souffle. C’est une sensation très étrange.
A découvrir ici.
Pour mieux faire connaissance avec ce compositeur enchanteur, je vous invite à lire ces trois entretiens :
– Rencontre avec le compositeur David Atria sur Classique mais pas has been
– David Atria, addict du vertige sur Mauvaise Nouvelle
– David Atria élève son âme sur Mauvaise Nouvelle
Je vous invite également à découvrir les jolies collaborations entre David Atria et Fanny de Rauglaudre (poète, plasticienne, vidéaste) [Pour ceux qui me suivent depuis un petit moment, c’est avec Fanny que j’avais réalisé l’enregistrement de mon poème S] :
Enfin, David Atria est co-fondateur, avec Fanny de Rauglaudre, de la plateforme de créations poétiques Enthousia, dont il est le rédacteur en chef. [Petite digression ici pour dire que j’ai eu beaucoup de plaisir à participer au tout premier numéro de la revue Enthousia au printemps dernier, avec mon poème Rebattre les coeurs. Le deuxième numéro est en cours de création et prévu pour tout début 2018].
Mais revenons à David Atria et à sa musique, une fois que vous l’aurez rencontrée en ligne, n’hésitez pas à vous l’offrir car si cette musique est belle, elle se présente aussi sous forme de bel objet :
Pour finir, vous dire que David Atria et son ensemble Aeternis sont en résidence permanente à la Galerie MLS (Bordeaux) et y proposent régulièrement des concerts. A suivre.
Excelsior, toujours plus haut …