Carotte sauvage par Laurent
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Rêverie bucolique
Regarder passer les nuages
Dans les ombelles des fleurs
De carotte sauvage.
Mariposa à La Fouillouse, le 13 août 2012 à 10h36
Vice-roi sur une fleur de carotte sauvage par Claire Renaud
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Quel charme ces carottes sauvages! Je n’en trouve plus ici… les désherbants sans doute.
Ton cercet là encore est un vrai (et beau) haïku: peut-être juste supprimer la redondance de la ligne 2 et ne garder qu’ombelle, bien sûr…
En ce qui concerne mes petits poèmes « Abécédaire des instants », je me suis rendu compte qu’ils sont déjà publiés sur mon blog. Voir dans « Poésie de l’instant », A comme…, B comme….
Comme c’est amusant Monique !
Ce matin, je ne sais pas pourquoi, ce poème se promenait à nouveau dans ma tête et je me disais, celui-là, si je voulais en faire un haïku, j’en supprimerais le titre et je transformerais le deuxième vers en « dans les ombelles ». Merci pour ta confirmation et ton compliment. Tes commentaires sont un véritable encouragement pour moi sur la voie du poème court et du haïku. J’irai me promener et rêver dans ta poésie de l’instant.
Et sinon, moi aussi, je les trouve superbes ces fleurs de carotte sauvage! On en trouve encore beaucoup sur les chemins dans les campagnes ici et j’en ai aussi quelques-unes de temps en temps dans mon jardin. Elles méritent d’être mises en bouquet tout autant que les fleurs utilisées traditionnellement à cet effet. En plus, elles sont comestibles et décorent joliment un dessert. Et on peut en faire des teintures bio.
Très beau haïku Patricia !
Sur Facebook, le 6 avril dernier, j’ai publié la même photo de carotte sauvage que celle que tu as choisie (1ère photo de ton billet) accompagnée du haïku suivant :
« Qui se soucie de regarder
La fleur de la carotte sauvage
Au temps des cerisiers ? »
(Yamaguchi Sodô)
Je me rappelle avoir lu ce haïku sur ta page Facebook mais je ne me rappelais pas la photo ! En cherchant sur Google Images, ces deux-là m’ont happé le regard ! Comme quoi, cette photo de Laurent est particulièrement réussie !
Et merci à toi !
C’est drôle tout de même que mes « haïkus » les plus réussis soient ceux que j’écris alors que je pense écrire un tercet !!!