Etourneaux
Mer noire frémissante
Traverse le ciel azur de novembre
Avec de grands cris de torrent
Des chants d’eau qui roule sur pierre
Vagues d’encre de chine en flèches
Ondoient en synchronie parfaite
Sur l’ourlet de leur rumeur de ruisseau
Chorégraphie sans cesse redessinée
Par le pinceau de milliers d’ailes
Ciel sans nuage envahi de plumages
Arbres et vignes peuplés de bavardages stridents
Soudain silence Nuée Envol
Mer noire portée par la voix du vent.
Mariposa, à Barsac, le 11/11/12 à 18h17
Photo magnifique.
Le ciel submergé par cette nuée d’étourneaux, que c’est beau ! Une mer noire comme tu le dis si bien, avec ses vagues et son vacarme.
J’aime beaucoup ton poème.
Oui cette photo est particulièrement belle et correspond au vrai ballet auquel j’ai assisté pendant le week-end où j’ai écrit ce poème.
Les étourneaux avaient véritablement peuplé les alentours de notre maison, comme s’ils y avaient établi une sorte de « camp » de nomades pendant ce week-end là et sont souvent venus se poser dans les arbres de mon jardin. Il était impossible pour moi de ne pas être inspirée !!!