Source de l’image : Afrosomething
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Paul Verlaine
Extrait du poème Green
A une peau aux yeux de braise
Diptyque « Ta peau que j’habite »
Là
Je suis bien là
juste là, au creux chaud de ta peau
juste là, ne me ressens-tu pas ?
Je suis bien là
juste là, au ressac chaud de ton souffle
juste là, ne me reconnais-tu pas ?
Je suis bien là
juste là, à l’oeuf chaud de ton aura
juste là, ne me repousse pas
J’habite là, juste là
laisse-moi entrer …
Patricia Houéfa Grange
Juin 2016
(tous droits réservés)
***
Triangle
Déclaration ostéopathe
J’habite là
dans ta fosse supra-épineuse
entre l’omoplate et la clavicule
Il est là mon triangle des Bermudes
laisse-moi y rouler des caresses
laisse-moi y déferler des baisers
J’habite là
dans le creux de ton épaule
entre l’acromion et la clavicule
Il est là mon triangle des Bermudes
laisse-moi y jeter l’ancre de mon sang
laisse-moi y noyer mon souffle
J’habite là
laisse-moi être la fleur de ta peau
m’épanouir entre ton haleine et ton pouls.
Patricia Houéfa Grange
Juin 2016
(tous droits réservés)
Très tendre… Très sensuel… Très beau.
Merci infiniment, Monique !