Voici à nouveau un numéro de la revue Pantouns qui aura été très attendu de ses fidèles lecteurs et amoureux du pantoun ! Pour rattraper ces 6 mois d’absence et d’attente, ce 17ème numéro s’est fait particulièrement riche et généreux.
Cette édition estivale fait la fête aux genres brefs du monde entier (il en existe bien plus que vous ne pourriez vous l’imaginer !) et vous offre ainsi un joli voyage à travers le dossier « Pantoun, genres brefs, genres à contraintes » concocté par Georges Voisset. Les contributeurs de la revue ne sont pas en reste. Ils ont joué le jeu en associant le pantoun au haïku, au tanka, mais aussi à la fable, entre autres.
Pour poursuivre le voyage, Jean-Claude Trutt et Georges Voisset nous emmènent en Italie, à la rencontre de deux voyageurs fascinés par le pantoun : Giacomo Prampolini et Elio Modigliani.
Enfin, ce numéro 17 révèle le palmarès du 2ème concours de pantouns francophones organisé par Pantun Sayang et rend hommage au regretté poète Ion Rosioru.
Mais vous y trouverez aussi des avis de publication ainsi qu’une belle récolte de pantouns.
Vous pourrez y lire plusieurs de mes contributions :
– Les trois pantouns qui ont reçu le Grand Prix du concours 2016 de Pantun Sayang (p. 5)
– Un triptyque à la lune accompagné d’un haïku-écho (p. 36) illustré par la photo Circle of the Moon de mon frère, Eric Grange.
– Un pantoun aux kelip-kelip, écrit après une promenade en barque à la rencontre des lucioles dans le Selangor, volant en compagnie des pantouns de mes camarades de promenade (p. 56)
– L’été en hiver, des dialogues pantouniques en duo avec Cédric Landri (p. 61). Si ces dialogues vous rappellent quelque chose, c’est normal, ils sont nés sur ce blog !
Je vous souhaite une bonne lecture et de très beaux voyages en pantounie et compagnie !
Présentation de ce numéro ici et numéro disponible là.
Lucioles à Ochanomizu
© Kobayachi Kiyochika
Estampe sur bois, 1877
Effectivement, un numéro « riche et généreux » 🙂
On peut y lire avec plaisir une multitude de poèmes, mais aussi apprendre beaucoup de choses sur les formes brèves ; j’ai été étonné de voir à quel point celles-ci sont nombreuses et variées à travers le monde !
Et moi, donc, Gatien !
Et encore, je suis certaine qu’on ne les a pas encore toutes découvertes. Notamment dans les traditions orales où, par définition, il y a peu d’écrits, donc peu de traces.