Le week-end dernier, encore imprégnée de la lecture des aphorismes de Sylvain Tesson, j’ai accueilli sous ma plume de petits frissons de mots qui ressemblent à des aphorismes. Sylvain Tesson dit : « On ne compose pas un aphorisme, on le laisse monter. » Et c’est ainsi que ces textes sont venus à ma rencontre. Je ne cherchais pas à écrire des aphorismes. Ces mots sont venus à moi. Sont-ils des aphorismes ? Je ne sais pas. Ils en sont certainement cousins. Sont-ils réussis ? A vous de me le dire.
Ombelles, constellations des fourmis.
Albizia fleuri, flamants roses lilliputiens.
Ecume à mes pieds, offrande évanescente des sirènes.
Traces de sel sur ma peau, océan tatoué.
Patricia Houéfa Grange
Août 2016, tous droits réservés
Esprit du haïku aussi, présence de l’éphémère, j’aime cet océan tatoué…
Oh que vous me faites plaisir, François ! Merci.