Papillons de mots

Les Centuries Pantoun – Les femmes fleurs

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Pendant l’automne-hiver qui vient de s’achever, j’ai été occupée par divers projets dont un pour lequel je suis à la fois traductrice et illustratrice. Il s’agit de l’ouvrage Les Centuries Pantoun – 100 Pantouns / 100 Traducteurs, ouvrage collectif sous la direction de Georges Voisset qui constitue le premier hors-série de la revue Pantouns. Ce hors-série sera mis en ligne à la fin du mois de mars par Pantun Sayang.

Comme son titre l’indique, cet ouvrage présente 100 pantouns malais (à une ou deux exceptions près) (ré)interprétés par 100 traducteurs. On pourra y découvrir des pantouns traduits dans une même langue par différents traducteurs ; les versions multilingues d’un même pantoun ; les différentes versions de traduction d’un même pantoun, dans une même langue, par un même traducteur, au cours du temps ; etc. etc. Le mot d’ordre pour ce projet ayant été « créativité ». Un ouvrage indispensable pour ceux qui aiment les pantouns et/ou pour ceux qui s’intéressent à la traduction.

Un ouvrage auquel j’ai participé avec beaucoup de bonheur.

C’est d’abord en tant que traductrice que j’ai apporté ma contribution à ce projet.

Pantouns au Musée, Kuala Lumpur, mai 2016
Photo : Mariposa, tous droits réservés

Au cours de mon séjour en Malaisie, en mai 2016, lors de ma visite du Musée du textile de Kuala Lumpur, j’avais photographié deux pantouns malais affichés sur un des murs du musée. Lorsque Georges Voisset m’a proposé de participer à ce projet, j’ai tout de suite pensé à ces pantouns. Ne serait-ce que pour enfin comprendre leur sens ! En effet, ces pantouns sont en malais, langue que je ne parle pas, même si je commence à en connaître quelques mots et expressions. Ce fut donc une traduction à quatre mains.

Georges Voisset m’a envoyé une traduction littérale mot à mot, vers à vers, tout en me transmettant quelques clés culturelles, linguistiques, pour me guider dans l’interprétation finale. A partir de ce mot à mot, j’ai recréé des pantouns en langue française. Ces deux pantouns sont publiés à la page « Tissages » de ce tout premier hors-série.

Par la suite, j’ai revisité d’autres pantouns, dans diverses autres langues et fait une autre traduction à quatre mains. Mais je vous en parlerai une autre fois.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de ma contribution d’illustratrice.

Au cours de l’élaboration de cet ouvrage, une proposition en entraînant une autre, alors que ce n’était absolument pas prévu au départ, j’ai créé 14 dessins pour illustrer le livre et sa couverture.
Le dessin est un mode d’expression qui m’a beaucoup accompagnée lorsque j’étais au collège et au lycée. Moins que la poésie (la poésie a toujours été mon principal mode d’expression dès que je l’ai rencontrée), mais il était bien présent. Puis je l’ai presque totalement abandonné pendant de nombreuses années. Je le retrouve petit à petit depuis deux ou trois ans. Je m’y suis largement remise pour mon projet de Carnets de Malaisie. Ces Centuries m’ont permis d’y replonger totalement et de retrouver des sensations oubliées que je n’abandonnerai plus.
Mes dessins ne sont pas des dessins d’illustratrice, ce sont des dessins de poète. Ils sont imparfaits, mais je les aime tous et j’espère qu’ils ouvriront aux lecteurs de petites fenêtres par lesquelles faire s’envoler les textes de ces Centuries.

Aujourd’hui, je vous présente mes deux femmes-fleurs, en dessin pas à pas :

La femme-frangipanier

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

La femme-hibiscus

Cette illustration a été choisie pour la première de couverture.

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Dessin : Mariposa, tous droits réservés

Cela ne se voit pas bien sur les photos, mais cette femme-hibiscus a été réalisée sur du papier beige. J’ai des versions scannées de tous mes dessins. Mais je préfère vous en montrer des photos et vous laisser les découvrir pleinement lorsque les Centuries seront publiées.

D’ici là, je vous présenterai d’autres illustrations, mais aussi quelques bonnes feuilles de ce futur hors-série !

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