Au moment de venir partager cette note de blog avec vous, je m’aperçois qu’il y a bien (trop) longtemps que je ne suis pas venue parler ici de Ventres, sons creux mon deuxième recueil poétique le plus personnel, avec Métisse. Et alors ?
Je m’aperçois que si je vous avais bien annoncé la troisième impression de la première édition de 2013, je n’ai jamais évoqué ici la nouvelle édition de 2018, dont la première de couverture illustre ci-dessus cette note.
C’est un ouvrage qui continue à faire son chemin et aborde une nouvelle vie avec le bouillonnement actuel autour des questions de la féminité et du féminisme de façon générale ; en particulier avec la volonté qu’affichent désormais les jeunes générations africaines et afro-descendantes d’affronter et de confronter les tabous communautaires (voir notamment le podcast Tant que je serai noire). Il m’a ainsi offert de jolies surprises depuis un an.
Ventres, sons creux a en effet fait l’objet d’une recension sur la plateforme Cultur’iels et d’une chronique par le webzine Un dernier livre avant la fin du monde.
Un immense merci.
Après avoir cité des passages du livre sur son compte Instagram et dans son podcast, en fin d’année dernière, j’ai également été invitée par Tsippora à faire partie du Calendrier de l’avent de Tant que je serai noire sur Instagram :
Merci à toutes celles et tous ceux (ce sont majoritairement des femmes, mais pas que) qui accueillent ce livre et font oeuvre de passeuses et passeurs. Merci pour les mots que vous m’envoyez et qui sont toujours extrêmement touchants pour mon ventre creux empli de sensibilité.
Hier, c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai envoyé par courrier le tout dernier exemplaire disponible qu’il me restait de ce recueil. Maya Mihindou et moi espérons pouvoir lui donner une nouvelle vie.