Une petite « sélection » de ce que j’ai gribouillé dans mon carnet cette semaine. Des fulgurances et réflexions nées de ce que j’ai pu lire, écouter, entendre, voir, observer, rêver, de façon plus ou moins, ou pas du tout consciente. Ça part un peu dans tous les sens donc.
Parfois ces « gribouillages » servent de point de départ à des textes plus longs, parfois je réalise des collages en utilisant plusieurs d’entre eux, parfois je les garde tels quels ou avec des retouches minimes. Il y a aussi des « gribouillages » qui restent gribouillages dans mes carnets, sans jamais rien alimenter d’autre que ce moment de poésie dans une journée. Peut-être qu’un jour, je ferai un recueil de vers perdus où j’entends « perdus » presque dans le même sens que dans le procédé de la cire perdue. En effet, la plupart du temps, comme expliqué plus haut, ces vers se « perdent » pour donner naissance à autre chose. Cela pourrait aussi se rapprocher de l’expression de « salle des pas perdus » car ces vers sont une étape de transition, de filtration, du réel vers la création poétique, une première étape d’écriture :