J’ai écrit les deux pantouns ci-dessus au lendemain de l’attentat chez Charlie Hebdo, encore sidérée (et pour longtemps) mais réchauffée par la belle union qui avait suivi mais qui n’avait malheureusement pas tenu longtemps.
10 ans après, notre pays et notre monde ont traversé des vertiges qui l’ont profondément fracturé, où affrontements et divisions creusent béance, et c’est un tercet un peu désabusé que j’écris aujourd’hui :
Cependant
Face à des armes brandies contre des outils
je serai toujours Charlie
Face à la haine déguisée en religion
je serai toujours Charlie
Face à tout ce qui la menace
je serai toujours Liberté